Notre Terroir
Le vignoble du Mâconnais a épousé le relief du sud Bourgogne, combinaison entre la rondeur des collines et les abrupts des roches calcaires, créant ainsi nombre d’orientations et de micro-terroirs. Pauvre et caillouteux, ce terrain est favorable à la culture de la vigne. Les sols se caractérisent par leur nature argilo-calcaire de type callovien (dernier étage du Jurassique moyen qui remonte à 160 millions d’années environ) et regorgent de fossiles.
La situation géographique, l’inclinaison des pentes et le climat local permettent aux sols de se réchauffer rapidement et de sécher facilement après les pluies, assurant une juste alimentation en eau de la vigne. Le cépage chardonnay, s’y plaît particulièrement. Sa réputation a fait le tour du monde. Le Mâconnais peut s’enorgueillir de lui avoir probablement donné naissance : son nom même pourrait se rattacher à un village du vignoble, dénommé précisément Chardonnay. Ce cépage particulièrement adapté aux sols calcaires confère au vin de la région tant sa gourmandise en bouche que sa finesse aromatique.
Vidéo :
Vendanges en Bourgogne au coeur du Mâconnais au Deux Roches
Nos terroirs,
un héritage de l’histoire
Ces terroirs sont aussi l’héritage d’une longue histoire. Le vignoble du Mâconnais revendique en effet une origine gallo-romaine remontant au IIIème siècle de notre ère. La qualité des terroirs a été reconnue par les moines (et les amateurs), avant que le système des appellations d’origine contrôlée (AOC) ne lui assure une notoriété internationale.
Le développement du vignoble, comme partout en Bourgogne, a été porté par les ordres monastiques. Ici les moines de l’abbaye de Cluny ont œuvré dès le XIème siècle. Cependant la reconnaissance nationale est venue au XVIIème siècle, quand Louis XIV adopta des vins du Mâconnais à la cour.
L’organisation du vignoble telle que nous la connaissons aujourd’hui est beaucoup plus récente puisqu’elle remonte au développement du système des AOP (1936 Pouilly-Fuissé, 1971 Saint-Véran).